Services funéraires, comment faire le bon choix ?

Le marché funéraire aujourd’hui

L’ouverture à la concurrence en 1993 a permis au marché de se développer, mais pas nécessairement dans l’intérêt des familles… En effet, dans ce secteur en pleine expansion, les prix ont bondi en 25 ans deux fois plus vite que l’inflation. De plus, de nombreuses pratiques anticoncurrentielles et des comportements illicites ont été dénoncés à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

Or, lorsque nous faisons appel à un service funéraire, nous attendons un accompagnement humain et profondément empathique pour nous soutenir en période de deuil. Alors, comment bien choisir son service funéraire ? Faut-il opter pour les grands groupes ou privilégier des agences de pompes funèbres indépendantes ?

Le marché du funéraire en France est composé de quelques « poids lourds » qui ont en moyenne 500 agences en France et cumulent plus de 30% des parts de marché. Plusieurs réseaux d’indépendants prennent une place grandissante sur le marché et comptent jusqu’à 700 agences indépendantes. Enfin, nous trouvons aussi des PME ou TPE locales qui conservent leur autonomie et en ne souhaitant pas adhérer à des réseaux.

Le développement des réseaux en France

De plus en plus de PME font le choix d’adhérer à un réseau (Le Choix Funéraire, Funéplus ou même Funéris) pour bénéficier des avantages des grandes structures (formations du personnel, actions de communication à l’échelle nationale, achats groupés, échanges entre confrères) mais en conservant les caractéristiques des indépendants qui comptent réellement pour les familles endeuillées (relations de proximité, sens du service, ratios de rentabilité peut-être moins orientés sur la performance, etc.).

Si l’éthique et l’empathie ne sont pas l’apanage des uns ou des autres, la question du choix entre un réseau et un indépendant se pose.

Depuis quelques années, de nouveaux réseaux se sont développés sur le modèle canadien, avec des coopératives funéraires dont les valeurs sont proches des réseaux tel que Le Choix Funéraire, mais ont un fonctionnement démocratique.

En effet, ce nouveau genre de pompes funèbres fonctionne grâce aux adhésions des clients en tant que sociétaires. Ils prennent donc part à la vie de l’entreprise et bénéficient de tarifs privilégiés sur leurs obsèques. Ce réseau québécois se développe en France depuis 2016 avec la création de La Coopérative Funéraire de Nantes. De nouveaux projets coopératifs arrivent sur le territoire et notamment à Rennes ou Bordeaux, ce qui pourrait dynamiser encore davantage le marché du funéraire.

Nos conseils pour bien choisir votre agence funéraire

Lors du décès d’un membre de votre entourage qui n’aurait pas préparé ses obsèques, vous n’avez que 6 jours pour organiser les funérailles avant l’inhumation ou la crémation. Si vous n’avez pas anticipé ce sujet douloureux, nous vous conseillons de réaliser plusieurs devis le jour suivant le décès pour choisir au mieux votre prestataire.

Les agences funéraires ont l’obligation de réaliser des devis bien que dans les faits cette norme reste peut pratiquée.

En ce qui vous concerne, personnellement, nous vous conseillons de vous renseigner et de faire également des devis dès lors que vous réfléchissez à ce que souhaitez pour vos propres funérailles. En effet, en réalisant des devis, vous pourrez opter pour la société de pompes funèbres avec laquelle vous avez senti une véritable démarche d’écoute et d’accompagnement. Vous aurez également la possibilité d’entrer en contact avec les prestataires qui pourront vous expliquer leur manière de travailler et leurs valeurs. Vous saurez alors si la prestation sera adaptée à vos souhaits et aux besoins de votre entourage.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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