Alors qu’actuellement les élus bretons se mobilisent pour que la future filière française d’éolienne marine se fasse au large de l’Île de Groix (Morbihan), c’est à Brest que seront construits les prototypes d’éoliennes flottantes du projet Winflo.
La nouvelle est tombée le 23 décembre dernier. C’est à Brest que seront assemblés les prototypes d’éoliennes marines Winflo. Un projet rendu possible par un investissement de 14 millions d’euros alloué par l’Etat. En somme, une grande bouffé d’oxygène pour un projet qui coûte 40 millions d’euros.
C’est au groupe DCNS, spécialisé dans le naval de défense, que revient la charge d’assembler le fameux prototype de 1 000 tonnes et de 110 mètres de hauteur. Ce dernier devrait être mis en fonctionnement en 2013 et ce pour une période d’expérimentation qui devrait durer entre 18 et 24 mois. Le vœu serait de voir cette expérimentation s’effectuer sur l’Île de Groix. En effet, cette dernière est en lice pour devenir le centre d’essai des énergies marines par le biais de l’éolienne.
L’implantation de cette filière d’avenir en terre bretonne serait une fierté pour la région. Car d’un côté, la Bretagne pourrait devenir le leader français de l’éolienne marine. L’enjeu et le positionnement sont prometteurs. Et d’un autre côté, ce projet engendrerait la création de plusieurs milliers d’emplois (5 000 emplois estimés dont 1 000 emplois directs). Une opportunité économique considérable.
Quand développement durable rime avec développement économique.