Marée noire : l’entreprise bretonne Ecocéane prête à dépolluer le golfe du Mexique

L’entreprise bretonne Ecocéane pourrait envoyer plusieurs de ses bateaux nettoyeurs aux larges des côtes américaines pour combattre la gigantesque marée noire issue de l’explosion plate-forme pétrolière Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique.

Le ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo a annoncé qu’une quinzaine de PME françaises spécialisées dans la dépollution des mers étaient prêtes à envoyer leurs moyens techniques et humains aux larges des côtes américaines menacées par la gigantesque marée noire engendrée par l’explosion du puits Deepwater Horizon, le 20 avril dernier, dans le Golfe du Mexique.
Actuellement, les équipes d’intervention de Bristish Petroleum, associés aux services de secours, aux gardes-côtes et à une flotte de 200 bateaux, s’emploient à tenter de juguler l’avancée cette nappe d’hydrocarbures de 10 000 km² d’envergure, sur les littoraux du golfe du Mexique et de la Louisiane.
En cas d’échec de ce dispositif de sauvetage, ou pour le compléter, le constructeur naval breton Ecocéane (Paimpol, Côte d’Armor), est sur les rangs pour participer à la dépollution des eaux mexico-américaines, via l’envoi d’une flotte de cinq de ses Cataglop, un modèle de bateau capable de collecter une quantité sept fois plus importante de pétrole qu’une pompe classique.
« Je n’ai pour l’instant reçu aucune indication de la part du Ministère. Nous avons bien une réunion prévue pour jeudi avec le Secrétaire Général de la Mer, Jean François Tallec, mais cette réunion était programmée de longue date » a indiqué le PDG de Ecocéane aux journalistes de l’entreprise.com.
Selon Eric Vial, la capacité de récupération quotidienne de ces navires (soit 500 000 litres)  couvrirait presque le volume d’hydrocarbures qui s’échappe du puits chaque jour.
Depuis l’explosion il y a trois semaines du pipeline de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon exploité par BP, près de 800 000 litres de pétrole brut se répandent chaque jour sur les eaux du golfe du Mexique, menaçant chaque jour davantage l’écosystème de la Louisiane, du Mississipi et de l’Alabama.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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