L’apéro géant de Brest n’a pas eu lieu

Prévu samedi dernier par un ingénieur en informatique, l’apéro Facebook de Brest, interdit par la préfecture, n’a pas eu lieu.

Une place de la Liberté vide, et des forces de l’ordre partout. Voilà le compte-rendu succinct de l’apéro géant de samedi dernier, imaginé par un ingénieur en informatique. 825 personnes s’étaient dit « fans » de la page Facebook de l’événement, laissant augurer que, peut-être, il y aurait du monde.

Mais l’interdiction préfectorale de jeudi, la convocation policière de l’organisateur, anonyme mais démasqué, et le très (trop ?) impressionnant arsenal sécuritaire déployé dans les rues brestoises (103 hommes au total !) ont eu raison de la soirée.

 

2. Coup de pression préfectorale

Jean-Pierre Condemine, sous-préfet de Brest : « Nous l’avons convoqué (l’organisateur) vendredi après-midi. Nous lui avons indiqué qu’entant qu’organisateur, il risquait de devoir assumer toutes les conséquences de son appel, y compris en cas de violences. Voici quelques semaines, une jeune fille avait subi des violences sexuelles à Montpellier, dans le cadre d’un de ces apéritifs géant. Nous lui avons aussi expliqué que nous pourrions lui présenter la facture représentée par le coût de l’ensemble des mesures de sécurité prises pour prévenir tout débordement. Il ne semblait pas avoir mesuré tout cela et a annulé lui-même sur Facebook son invitation à cet apéro géant. »

Pour une victoire de la peur, en somme (source : Le Télégramme).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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