Liquidé par le tribunal de commerce de Quimper le 1er août, le pôle frais du volailler Doux disposait d’un mini sursis d’un mois et demi pour permettre à d’éventuels repreneurs de se positionner. Cinq offres ont été déposées. Les juges se prononceront sur leur viabilité le 5 septembre 2012.
[...]Parmi les sept offres de reprises du groupe volailler Doux, la plus sérieuse semble être celle présentée par un consortium de six entreprises coordonné par Sofiprotéol, un acteur financier de la filière des huiles et protéines végétales. Mais les salariés et le gouvernement craignent que cette piste aboutisse à une vente à la découpe du groupe, qui mettrait en péril beaucoup d’emplois.
[...]Guy Odri, directeur général du groupe familial Doux, leader européen de la volaille, a été débarqué par le comité d’entreprise. C’est Jean-Charles Doux, fils du PD-G Charles Doux, qui prend les rênes au poste de directeur général délégué. Selon la CGT, le groupe Doux accuse une dette globale de quelque 437 millions d’euros.
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